Quel pourcentage de la population porte des lunettes ? La réalité mondiale de la correction visuelle

Découvrez quel pourcentage de la population porte des lunettes dans le monde, de 64 % aux États-Unis à 73,9 % au Japon. Statistiques complètes sur les besoins en matière de correction visuelle.

Entrez dans n’importe quel café, montez dans n’importe quel wagon de métro ou observez n’importe quelle salle de classe, et vous remarquerez quelque chose de remarquable : les lunettes sont partout. Mais à quel point sont-elles courantes ? La réponse pourrait vous surprendre. Si vous dirigez un cabinet d’optique, comprendre ces chiffres n’est pas seulement une anecdote intéressante. Il s’agit d’une information commerciale essentielle.

Environ 4 milliards de personnes dans le monde portent des lunettes de vue, soit 57 % de la population mondiale. Pour mettre cela en perspective, plus de personnes portent des lunettes qu’utilisent des smartphones. Pourtant, malgré cette prévalence massive, l’accès à une correction visuelle adéquate reste très inégal selon les régions et les groupes démographiques.

Pour les cabinets d’optique en Amérique du Nord, ces statistiques représentent à la fois une opportunité et une responsabilité. Grâce à des logiciels de gestion de cabinet tels que Glasson, les opticiens peuvent mieux servir cette population croissante grâce à des dossiers patients efficaces, une sélection de verres rationalisée et une gestion des stocks basée sur les données qui garantit la disponibilité permanente des produits appropriés.

Illustration de personnes utilisant un smartphone et une tablette, représentant la digitalisation du secteur de l’optique

Principales conclusions

  • 75 % des adultes américains ont besoin d’une correction visuelle, 64 % d’entre eux portant des lunettes de vue.
  • 76 à 82 % des Canadiens utilisent une forme ou une autre de correction visuelle.
  • La myopie a triplé chez les enfants depuis 1990, touchant désormais 1 enfant sur 3 dans le monde.
  • Le Japon est en tête du classement mondial avec 73,9 % de sa population portant des lunettes.
  • L’Afrique subsaharienne est la région où l’accès est le plus faible, avec seulement 27 à 30 % de couverture malgré des besoins élevés.
  • Le marché mondial des lunettes a atteint 47 milliards de dollars rien qu’en Amérique du Nord en 2024.
  • 83 à 89 % des Américains de plus de 45 ans ont besoin de lunettes de lecture en raison de la presbytie.
  • Les lentilles de contact représentent un segment beaucoup plus restreint, avec un taux d’abandon de 47 % dans les deux mois.

La réalité nord-américaine : le Canada et les États-Unis en tête

Commençons par notre voisinage, car l’Amérique du Nord présente l’un des tableaux les plus intéressants et les mieux documentés au monde en matière d’utilisation des corrections visuelles.

États-Unis : une nation de porteurs de lunettes

Voici quelque chose que vous saviez probablement déjà en observant votre salle d’attente : la plupart des Américains ont besoin d’une correction visuelle. Mais les chiffres précis donnent une image plus complète que ne le ferait une observation superficielle.

Trois adultes américains sur quatre, soit 75 %, ont besoin d’une forme ou d’une autre de correction visuelle. Parmi ces 75 %, 64 % portent des lunettes de vue. Cela signifie qu’environ 197,6 millions d’adultes américains ont besoin de lunettes pour voir clairement.

Réfléchissez-y un instant. Si vous aligniez quatre Américains au hasard, trois auraient besoin d’une correction visuelle et au moins deux porteraient des lunettes à ce moment-là. Le National Eye Institute estime que le nombre total est encore plus élevé : plus de 150 millions d’Américains ont besoin de verres correcteurs.

Mais c’est là que cela devient intéressant : tous ceux qui ont besoin d’une correction ne l’utilisent pas de la même manière. Environ 48 % des adultes américains ne portent que des lunettes de vue. 12 % supplémentaires alternent entre lunettes et lentilles de contact en fonction du jour ou de l’activité. Seuls 3 % utilisent exclusivement des lentilles de contact. Les 12 % restants qui ont besoin d’une correction ? Ils utilisent soit des lunettes de lecture, soit n’ont pas mis à jour leur ordonnance, soit font partie des quelque 45 millions d’Américains qui portent des lentilles de contact au moins occasionnellement.

Le sexe joue un rôle surprenant dans ces chiffres. Les femmes sont légèrement plus susceptibles de porter des lunettes (49 %) que les hommes (46 %). Mais la véritable différence réside dans la flexibilité : 14 % des femmes alternent entre lunettes et lentilles de contact, contre seulement 10 % des hommes. Il semble que les femmes soient plus enclines à considérer la correction visuelle comme quelque chose qui peut s’adapter à différentes situations : travail ou week-end, sport ou dîner au restaurant.

L’âge révèle une différence encore plus marquée. Les baby-boomers sont la génération des lunettes : 67 % d’entre eux ne portent que des lunettes et la plupart n’envisageraient pas de se mettre quelque chose dans les yeux chaque matin. La génération X se situe à 55 % de porteurs de lunettes uniquement. Mais les milléniaux tombent à 39 %, et la génération Z à seulement 37 %. Les jeunes Américains sont beaucoup plus susceptibles d’alterner entre les lunettes et les lentilles de contact (13 % de la génération Z contre 6 % des baby-boomers) ou de porter exclusivement des lentilles de contact (4 à 6 % contre 2 %).

Pourquoi la plupart des Américains préfèrent-ils les lunettes aux lentilles de contact ? Les raisons sont d’une simplicité rafraîchissante. Quarante-cinq pour cent affirment que les lunettes sont tout simplement plus faciles à utiliser. Trente-six pour cent soulignent leur facilité d’entretien : pas de solution nettoyante, pas de routine nocturne, pas de panique lorsque vous réalisez que vous avez oublié d’emporter des lentilles de rechange pour votre week-end. Trente-quatre pour cent estiment que les lunettes sont plus sûres, avec moins de risques d’infections oculaires. Vingt et un pour cent mentionnent le coût, soulignant qu’une seule paire de lunettes peut durer des années, tandis que les lentilles de contact doivent être rachetées régulièrement. Et 15 % déclarent que les lentilles de contact ne sont tout simplement pas une option pour leurs besoins visuels spécifiques.

Pour les cabinets d’optique qui gèrent cette population diversifiée, il est important de disposer de systèmes efficaces. Les fonctionnalités de gestion des clients de Glasson permettent de suivre ces préférences, vous permettant ainsi de savoir exactement quels patients préfèrent les lunettes, lesquels alternent les deux et quand ils doivent renouveler leur équipement. Lorsqu’une personne qui porte uniquement des lunettes depuis des années vient vous demander des lentilles de contact, vous aurez à portée de main son historique complet.

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La répartition par âge est encore plus précise lorsque l’on examine les troubles de la vision. La myopie touche 41,6 % des Américains dans l’ensemble, mais sa prévalence varie considérablement selon les tranches d’âge. Parmi les 18-34 ans, 62 % portent des lunettes. Ce chiffre grimpe à 94 % chez les 55-64 ans. Les personnes âgées de 20 à 39 ans passent leurs journées devant des écrans, conduisent la nuit et découvrent que leur vision de loin n’est plus ce qu’elle était. Lorsque les Américains atteignent la soixantaine, près de 75 % d’entre eux ont besoin d’une correction visuelle.

Il y a ensuite la presbytie, cette perte de la capacité à faire la mise au point de près liée à l’âge qui touche presque tout le monde à un moment ou à un autre. Entre 83 et 89 % des Américains âgés de 45 ans et plus souffrent de presbytie, ce qui représente 128 à 139 millions de personnes. Près de 90 % des personnes de plus de 45 ans auront besoin de lunettes de lecture à un moment donné, même si elles n’ont jamais eu besoin de correction auparavant. Certaines optent pour des verres progressifs, d’autres gardent des lunettes de lecture éparpillées dans la maison, et 34,5 millions d’Américains portent des lunettes de lecture en vente libre qu’ils ont achetées en pharmacie pour 15 dollars.

Canada : voisin proche, habitudes différentes

De l’autre côté de la frontière, au Canada, les chiffres globaux sont similaires, mais il existe des différences fascinantes dans la manière dont les gens abordent la correction de la vue.

Entre 76 % et 82 % des Canadiens utilisent une forme ou une autre de correction de la vue, ce qui correspond à peu près aux taux observés aux États-Unis. Une étude longitudinale canadienne sur le vieillissement a révélé que 86 % des Canadiens âgés de 45 à 85 ans portaient des lunettes ou des lentilles de contact.

Mais les Canadiens ont un comportement différent en matière de soins oculaires. Seuls 52 % des Canadiens ont passé un examen de la vue au cours de l’année écoulée, contre 62 % aux États-Unis. Plus frappant encore : 28 % des Canadiens déclarent que leur dernier examen de la vue remonte à plus de deux ans. Cela s’explique en partie par l’accès aux soins : 1 Canadien sur 4 qui ne porte pas de lunettes n’a pas passé d’examen de la vue depuis plus de 10 ans. Mais voici le paradoxe : 46 % des Canadiens bénéficiant d’une assurance optique ont déclaré ne pas avoir l’intention d’utiliser leur couverture en 2022. Les principaux obstacles ? Vingt-huit pour cent ont déclaré ne pas avoir de problèmes de vue (ce qui est discutable, étant donné que la presbytie touche presque tout le monde), 29 % ont invoqué le coût malgré leur couverture et 10 % ont mentionné la gêne occasionnée.

Le cycle de remplacement des lunettes au Canada en dit long. En moyenne, les Canadiens conservent leurs lunettes pendant 24 mois, soit deux années complètes, avant d’en acheter de nouvelles. Les Américains ont tendance à remplacer leurs lunettes tous les 12 à 18 mois. Pourquoi cette différence ? Elle est en partie culturelle, en partie économique et en partie liée au faible taux de dépistage des troubles de la vue. Si vous ne faites pas contrôler votre vue aussi souvent, vous avez moins de chances de découvrir que votre prescription a changé.

Les Canadiens montrent également une forte préférence pour les achats en personne. Pas moins de 87 % préfèrent acheter leurs lunettes en magasin plutôt qu’en ligne, et 34 % de ceux qui ont essayé la commande en ligne sont revenus aux magasins physiques pour leur prochain achat. En ce qui concerne les lunettes de lecture, 65 % des Canadiens qui les utilisent ont acheté une nouvelle paire au cours de l’année écoulée, ce qui est beaucoup plus élevé que les taux de remplacement des lunettes de vue.

La sensibilité au prix est élevée sur le marché canadien. Trente-huit pour cent ont payé 99 $ ou moins pour leurs lunettes, leurs verres ou leurs montures combinés. Pour les lunettes de soleil sans ordonnance, 55 % ont dépensé moins de 50 $. Cela crée des opportunités intéressantes pour les cabinets qui peuvent offrir de la qualité à différents niveaux de prix.

Le phénomène le plus préoccupant pour le marché canadien à long terme est peut-être l’explosion de la myopie chez les enfants. Environ 25 % des enfants canadiens sont aujourd’hui myopes, contre 17,5 % il y a seulement six ans, en 2018. Parmi les écoliers âgés de 11 à 13 ans, près de 30 % sont myopes. La pandémie de COVID-19 a considérablement accéléré cette tendance. Le temps passé devant un écran dépassant quatre heures par jour a bondi en 2020 et est resté élevé. Les enfants ont passé de longues périodes à l’intérieur à faire des « travaux de près » (livres, ordinateurs, téléphones) et ont réduit le temps passé à l’extérieur, qui protège contre le développement de la myopie.

Pour les cabinets d’optique canadiens, le module Glasson’s Eye Care fournit une documentation structurée permettant de suivre l’évolution rapide des prescriptions de ces jeunes patients, avec l’historique des examens et les schémas de progression qui aident à identifier les enfants qui pourraient bénéficier d’interventions de contrôle de la myopie.

Le marché nord-américain : pourquoi ces chiffres sont-ils importants ?

Le marché nord-américain des lunettes n’est pas seulement vaste, il est énorme et en pleine croissance. En 2024, le marché a atteint une valeur de 47 milliards de dollars, et les projections prévoient qu’il atteindra 73,8 milliards de dollars d’ici 2033. Cela représente un taux de croissance annuel de 4,94 %. Certains analystes prévoient un point de départ encore plus élevé, à 28,86 milliards de dollars en 2024, avec une croissance annuelle de 5,12 %.

Les lunettes dominent ce marché, générant 69 % de l’ensemble des revenus de l’industrie de la lunetterie. Les adultes de plus de 40 ans représentent 60 % de la clientèle des lunettes de vue, mais ce sont les 25-44 ans qui achètent le plus, en particulier les montures haut de gamme de créateurs.

Qu’est-ce que cela signifie pour votre cabinet ? Grâce aux outils statistiques de Glasson, vous pouvez suivre l’évolution de votre cabinet par rapport à ces tendances générales. Capturez-vous votre juste part du marché de la génération Z ? Vos patients presbytes reçoivent-ils l’attention dont ils ont besoin ? Vos choix en matière de stocks reflètent-ils le fait que les lunettes génèrent près de 70 % des revenus ?

L’Europe : où la richesse rencontre l’accessibilité

L’Europe offre une étude fascinante des contrastes. Certains des taux de port de lunettes les plus élevés au monde se concentrent dans les pays riches d’Europe du Nord, tandis que d’autres pays développés affichent une utilisation étonnamment faible.

La Belgique et la Macédoine du Nord sont en tête du classement européen, avec 70 % de la population portant des lunettes. La Suisse suit de près avec 67,7 %, puis l’Allemagne avec 63,5 % et la Norvège avec 66 %. Le Royaume-Uni se situe à 59 %, les Pays-Bas à 50 % et l’Italie à 51,8 %.

C’est là que les choses deviennent intéressantes. La France, bien qu’elle soit une grande puissance économique, ne compte que 29,5 % de porteurs de lunettes. La Turquie et l’Estonie n’atteignent que 20 %. Il ne s’agit pas de pays en développement avec un accès limité, mais d’économies modernes dotées de systèmes de santé sophistiqués.

Comment expliquer cette différence ? Elle s’explique en partie par des facteurs génétiques, en partie par les attitudes culturelles à l’égard de la correction visuelle et en partie par les variations dans la manière dont les systèmes de santé gèrent les soins oculaires. Certains pays incluent les soins oculaires dans les services de santé nationaux, d’autres les laissent à la charge des assurances privées ou des patients. Certaines cultures considèrent les lunettes comme une nécessité médicale, d’autres comme un accessoire de mode facultatif.

Parmi les enfants européens, les erreurs de réfraction touchent environ 18 % de l’ensemble, mais l’écart est énorme. La Russie affiche la prévalence de myopie la plus élevée chez les enfants, avec 46,17 %, suivie de la Grèce avec 37,24 %, de l’Espagne avec 19,43 % et des Pays-Bas avec seulement 7,30 %. Le taux moyen européen s’établit autour de 50,7 %, soit légèrement inférieur à celui de l’Amérique du Nord, mais suivant des tendances à la hausse similaires.

L’avis de l’expert

« Lorsque nous comparons les marchés européens et nord-américains, nous constatons des besoins cliniques similaires, mais des modèles de prestation de services très différents. Les cabinets qui réussissent à l’international sont ceux qui savent adapter leur stock et leur modèle de service aux préférences locales tout en conservant leur excellence clinique. C’est là que la mise en place de systèmes flexibles et basés sur les données devient cruciale : vous devez savoir exactement ce que veut votre marché, et non ce qui a fonctionné ailleurs. »

— Adam Smith, chef de produit chez Glasson

Pour les cabinets qui desservent des communautés diverses ou qui envisagent de s’agrandir, la gestion des stocks de Glasson prend en charge plusieurs fournisseurs, plusieurs niveaux de prix et plusieurs catégories de produits, ce qui vous permet d’adapter votre stock à la démographie réelle de vos patients plutôt qu’à des hypothèses génériques.

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Asie-Pacifique : où les lunettes sont presque universelles

Si vous voulez voir l’avenir des besoins mondiaux en matière de correction visuelle, regardez vers l’Asie de l’Est. Cette région affiche l’un des taux de port de lunettes les plus élevés au monde, ainsi que l’une des progressions de la myopie les plus agressives.

Le Japon est en tête au niveau mondial, avec 73,9 % de sa population portant des lunettes. Certains rapports estiment le taux de myopie au Japon à 85 %. Dans les grandes villes d’Asie de l’Est (Singapour, Hong Kong, Taïwan, certaines régions de Chine), le taux de myopie avoisine ou dépasse les 90 %. Il ne s’agit pas d’un échec du système de santé, mais d’une combinaison de prédispositions génétiques, de systèmes éducatifs intensifs qui mettent l’accent sur le travail de près dès la petite enfance, de temps limité passé à l’extérieur et d’environnements urbains où la vision de loin importe moins que les tâches sur écran.

Les chiffres chinois sont également préoccupants. En 2020, 52,7 % des enfants chinois étaient myopes. Parmi les lycéens, 17,6 % souffraient d’une myopie élevée, suffisamment grave pour augmenter considérablement les risques de décollement de la rétine et d’autres complications plus tard dans la vie. Selon les projections, la myopie passera de 57,2 % en 2020 à plus de 81,5 % d’ici 2050 chez les adolescents chinois. Les zones urbaines affichent une prévalence plus élevée que les régions rurales, ce qui suggère que les facteurs liés au mode de vie et à l’éducation l’emportent sur la génétique pure.

La Corée du Sud a signalé un taux de myopie de 45,7 % chez les 16-18 ans en 2005. La myopie sévère touche jusqu’à 16 % de la population asiatique, contre seulement 2 % des Américains. Il ne s’agit pas seulement d’avoir besoin de lunettes, mais aussi d’avoir besoin de lunettes puissantes dès le plus jeune âge et d’être confronté à des risques élevés de troubles de la vision.

L’Asie du Sud-Est affiche des taux tout aussi élevés. La prévalence de l’astigmatisme atteint 44,8 % dans la région, juste derrière les Amériques avec 45,6 %. La myopie en Asie du Sud-Est s’élève à 32,9 % dans l’ensemble.

L’Australie, bien que géographiquement proche, présente un schéma très différent : la prévalence de la myopie n’est que de 23 % selon des études récentes. La différence ? Plus de temps passé à l’extérieur, une pression scolaire moins intense et des facteurs génétiques qui offrent une certaine protection.

Le marché asiatique des lunettes a généré 51,75 milliards de dollars en 2024 et détient 30,16 % des parts du marché mondial, soit la part la plus élevée de toutes les régions. Le marché devrait conserver sa position dominante tout au long de la période de prévision, grâce à la taille de la population, à l’augmentation du taux de myopie et à la croissance de la classe moyenne disposant d’un revenu disponible pour acheter des lunettes haut de gamme.

Pour les cabinets du monde entier, l’expérience asiatique offre des enseignements sur l’intervention précoce et le contrôle de la myopie. Le suivi de la progression chez les jeunes patients n’est plus facultatif, c’est un soin clinique essentiel. La documentation structurée des examens de Glasson aide les cabinets à mettre en œuvre des protocoles de surveillance cohérents pour les enfants à risque.

Infographie présentant des statistiques mondiales sur le port de lunettes en 2025, incluant les États-Unis, le Japon et la région Asie-Pacifique

Les inégalités mondiales : là où l’accès fait défaut

Le tableau mondial du port de lunettes révèle une vérité crue : ce n’est pas que certaines populations n’ont pas besoin de correction, c’est simplement qu’elles ne peuvent pas y avoir accès.

La couverture mondiale effective des erreurs de réfraction (eREC) n’est que de 65,8 %, ce qui signifie que seuls deux tiers environ des personnes qui ont besoin de lunettes en possèdent réellement. Ce taux n’a augmenté que de 6 points de pourcentage depuis 2010, malgré les progrès technologiques considérables et la baisse des coûts de fabrication. Les données recueillies auprès de plus de 815 000 participants dans 76 pays brossent un tableau clair des inégalités.

Les régions à revenu élevé comme l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale affichent des taux d’eREC de 85 % pour les hommes et de 83 % pour les femmes. Ces régions sont en bonne voie pour atteindre une couverture de 100 % d’ici 2030. L’Europe centrale, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale affichent une couverture de 80,4 % pour les hommes et de 76,8 % pour les femmes, ce qui est bon mais pas excellent.

Puis les chiffres chutent. Le Pakistan affiche un taux de couverture eREC de 40,2 % pour les hommes et de 36,6 % pour les femmes. Le Vietnam : 43,8 % pour les hommes, 39,4 % pour les femmes. Les Philippines : 48,9 % pour les hommes, 44,5 % pour les femmes.

L’Afrique subsaharienne est confrontée au plus grave déficit d’accès au monde. Seuls 30 % des hommes et 27 % des femmes qui ont besoin d’une correction réfractive en bénéficient. Ce n’est pas parce que les problèmes de vision sont rares : les erreurs de réfraction sont universelles dans toutes les populations. C’est parce que les lunettes ne sont pas disponibles ou sont inabordables. Plus de 800 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à des lunettes de lecture alors qu’elles en ont besoin.

L’Organisation mondiale de la santé s’est fixé un objectif : augmenter de 40 points de pourcentage l’eREC d’ici 2030. Quelle est la trajectoire actuelle ? Sans intervention urgente, nous n’y parviendrons pas, loin s’en faut. Les femmes et les personnes âgées sont touchées de manière disproportionnée par le manque d’accès, en particulier dans les régions à faible revenu.

En Inde, 29 % de la population porte des lunettes. En Afrique du Sud, ce chiffre est de 14,6 %. La Turquie et l’Estonie, bien qu’étant des pays à revenu intermédiaire, n’atteignent que 20 %. L’Amérique latine et les Caraïbes affichent une couverture modérée mais inégale.

Voici un fait remarquable concernant l’accès : la fabrication de lunettes de lecture basiques ne coûte que 1,50 $. Lorsque l’accès est adéquat, des études montrent que les lunettes de lecture peuvent augmenter les revenus jusqu’à 33 %. Ce n’est pas une erreur. Donnez à une personne âgée de 50 ou 60 ans la possibilité de voir de nouveau de près, et elle pourra continuer à travailler, à lire et à fonctionner de manière autonome. Le retour économique de cet investissement minimal est extraordinaire, mais 800 millions de personnes n’y ont toujours pas accès.

Pour les cabinets situés dans des régions à fort accès, ce contexte est important. Chaque patient que vous voyez a quelque chose que beaucoup de gens dans le monde n’ont pas : la possibilité de se rendre dans un cabinet d’optique, de passer un examen et de repartir avec des lunettes adaptées. Une gestion efficace du cabinet ne se limite pas à vos résultats financiers, elle consiste également à tirer le meilleur parti d’un accès privilégié. La plateforme complète de Glasson aide les cabinets à optimiser l’efficacité des rendez-vous, à réduire les temps d’attente et à servir davantage de patients sans sacrifier la qualité.

La crise des enfants : la myopie, une épidémie mondiale

Si vous voyez plus d’enfants dans votre cabinet qu’auparavant, vous ne vous faites pas d’illusions. La myopie pédiatrique a explosé à l’échelle mondiale, et cette tendance ne montre aucun signe de ralentissement.

Près d’un enfant sur trois dans le monde est aujourd’hui myope. La prévalence de la myopie est passée de 24 % en 1990 à 36 % en 2023. Selon les projections, elle atteindra 40 % d’ici 2050. Cela signifie que 740 millions d’enfants et d’adolescents seront myopes au cours des prochaines décennies, contre 35 % actuellement.

Réfléchissez-y. En une génération, la prévalence de la myopie a augmenté de 50 %. Il ne s’agit pas d’une dérive génétique, car la génétique humaine ne change pas aussi rapidement. Il s’agit d’un phénomène environnemental et comportemental.

La répartition par âge révèle à quel moment la myopie se développe généralement. Chez les enfants âgés de 4 à 9 ans, la prévalence de la myopie est de 6,17 %. Chez les 10-13 ans, elle reste relativement faible (7,04 %) pour l’hypermétropie, mais augmente pour la myopie. À partir de 14 ans, la myopie atteint 16,66 % et continue d’augmenter pendant l’adolescence et le début de l’âge adulte.

L’Asie arrive en tête avec une prévalence de la myopie d’environ 35 % chez les enfants, soit la plus élevée au monde. L’Amérique latine et les Caraïbes affichent un taux de près de 4 %, le plus faible. Le Japon figure parmi les pays les plus touchés. Le Paraguay affiche la prévalence la plus faible. L’écart est énorme, ce qui suggère que les facteurs de risque modifiables jouent un rôle majeur.

Les filles développent plus souvent la myopie que les garçons, et les recherches montrent qu’elles passent en moyenne moins de temps à l’extérieur. Le temps passé à l’extérieur semble protéger contre le développement de la myopie, peut-être en raison de l’exposition à la lumière naturelle vive ou de la focalisation de l’œil sur des objets éloignés plutôt que sur des écrans et des livres proches.

La pandémie de COVID-19 a considérablement accéléré cette crise. Les confinements ont entraîné une augmentation du temps passé devant les écrans et une diminution du temps passé à l’extérieur. Une augmentation de la myopie a été observée dans le monde entier à partir de 2020, avec des hausses plus importantes que ne le laissaient présager les tendances historiques. Le temps passé devant les écrans, supérieur à quatre heures par jour, a bondi et est resté élevé même après la fin des confinements. Les périodes prolongées passées à l’intérieur ont entraîné une augmentation du « travail de près », c’est-à-dire la focalisation de près qui semble favoriser la progression de la myopie.

Au Canada en particulier, environ 25 % des enfants sont aujourd’hui myopes, contre 17,5 % il y a seulement six ans. Cela représente une augmentation de 43 % de la myopie infantile en moins d’une décennie.

Parmi les écoliers canadiens âgés de 11 à 13 ans, près de 30 % sont myopes. C’est l’âge critique où la progression s’accélère. Un enfant qui développe une myopie à l’âge de 8 ans aura probablement besoin de plusieurs changements de prescription avant que sa vue ne se stabilise à la fin de l’adolescence ou au début de la vingtaine. Chaque année d’apparition précoce signifie une progression totale plus importante et des prescriptions finales plus fortes.

Pour les cabinets d’optique, cela représente à la fois un défi clinique et une opportunité commerciale. Ces enfants ont besoin :

  • d’examens annuels ou plus fréquents pour suivre la progression
  • d’interventions potentielles de contrôle de la myopie (orthokératologie, gouttes d’atropine, lentilles multifocales spécialisées)
  • Une éducation des parents sur le temps passé à l’extérieur et les limites d’utilisation des écrans
  • Plusieurs paires de lunettes à mesure que la prescription change
  • Souvent, des lentilles de contact de secours pour le sport ou les situations sociales à l’adolescence

Les outils de communication avec les patients de Glasson aident les cabinets à rester en contact avec les familles d’enfants myopes, en envoyant des rappels automatiques pour les contrôles annuels et en partageant du contenu éducatif sur la gestion de la myopie entre les visites.

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La presbytie : le changement de vision universel dont personne ne parle

Alors que la myopie fait la une des journaux et retient l’attention des chercheurs, il existe une autre forme de déficience visuelle qui touche presque tout le monde à un moment ou à un autre : la presbytie.

Environ 1,8 milliard de personnes dans le monde sont atteintes de presbytie, soit environ 25 % de la population mondiale. D’ici 2030, les projections suggèrent que 2,1 milliards de personnes seront touchées. Contrairement à la myopie, qui varie considérablement selon les régions et la génétique, la presbytie est remarquablement démocratique. Presque toutes les personnes qui vivent suffisamment longtemps en souffriront.

Aux États-Unis, entre 83 et 89 % des Américains âgés de 45 ans et plus sont presbytes. Cela représente 128 à 139 millions d’Américains qui souffrent actuellement d’une perte de la capacité de mise au point de près liée à l’âge. Près de 90 % des personnes âgées de plus de 45 ans sont touchées. En Amérique du Nord, près de 80 % des adultes âgés de 45 à 55 ans sont presbytes.

La progression suit un calendrier prévisible. La plupart des gens remarquent les premiers symptômes entre le début et le milieu de la quarantaine. Ils commencent à tenir leurs documents de lecture plus loin, ont besoin d’un meilleur éclairage ou ressentent une fatigue oculaire lorsqu’ils travaillent de près. Au début, des lunettes de lecture vendues en pharmacie avec une puissance de +1,00 dioptrie suffisent souvent.

Entre 45 et 49 ans, la plupart ont besoin de +1,25 à +1,50 dioptrie. Entre 50 et 57 ans : généralement de +1,75 à +2,00 dioptries. À partir de 58 ans : généralement +2,25 ou plus. La plupart des personnes ont besoin d’une mise à jour de leur ordonnance tous les 2 à 3 ans entre 40 et 50 ans, car leur capacité à faire la mise au point de près continue de diminuer. À partir de 60 ans, la vision se stabilise généralement : vous avez perdu pratiquement toute votre capacité naturelle à faire la mise au point de près, de sorte que la détérioration est minime.

Trente-quatre millions et demi d’Américains portent des lunettes de lecture en vente libre qu’ils ont achetées en pharmacie, dans des magasins à un dollar ou en ligne. Leur prix varie de quelques dollars à environ 20 dollars. Elles conviennent parfaitement aux personnes qui n’ont pas d’autres problèmes de vision et qui ont juste besoin d’un peu de grossissement pour travailler de près. Mais elles ne remplacent pas des soins oculaires complets.

Plus de 800 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à des lunettes de lecture alors qu’elles en ont besoin. Vous vous souvenez du coût de fabrication de 1,50 dollar et de l’augmentation potentielle de 33 % des revenus ? La presbytie touche les personnes dans la tranche d’âge la plus productive, c’est-à-dire les 40, 50 et 60 ans. Priver quelqu’un de la possibilité de voir des documents, des écrans ou d’effectuer un travail minutieux revient à le contraindre à quitter un emploi qu’il pourrait autrement exercer avec succès.

Pour les cabinets d’optique, les patients presbytes représentent une source de revenus stable et récurrente. Ils ont besoin d’être renouvelés tous les deux ou trois ans, beaucoup préfèrent avoir plusieurs paires (une pour travailler sur ordinateur, une pour lire, peut-être une troisième avec des verres progressifs pour un usage général), et ils se trouvent généralement à un stade de leur vie où ils disposent d’un revenu disponible et d’une assurance maladie.

Le système d’inventaire de Glasson aide les cabinets à maintenir un stock suffisant de lunettes de lecture de différentes puissances, de verres progressifs de différents modèles et de verres professionnels pour des distances de travail spécifiques, vous garantissant ainsi de toujours disposer de ce dont les patients presbytes ont besoin.

Analyse des erreurs de réfraction : pourquoi les gens ont-ils réellement besoin de lunettes ?

Lorsque nous parlons du port de lunettes, nous parlons en réalité d’erreurs de réfraction, c’est-à-dire de troubles dans lesquels l’œil ne focalise pas correctement la lumière sur la rétine. Comprendre ces troubles spécifiques permet d’expliquer à la fois les statistiques mondiales et ce que vous observez dans votre propre cabinet.

Au niveau mondial chez les adultes :

  • Myopie : prévalence de 26,5
  • Hypermétropie : prévalence de 30,9
  • Astigmatisme : prévalence de 40,4

Oui, ces chiffres totalisent plus de 100 %, car de nombreuses personnes souffrent de plusieurs troubles. Une personne peut être à la fois myope et astigmate, et avoir besoin de lunettes qui corrigent ces deux troubles.

Chez les enfants dans le monde :

  • La myopie est la plus élevée en Asie du Sud-Est (32,9 %) et la plus faible dans les Amériques (16,2 %)
  • L’hypermétropie est la plus élevée dans les Amériques (45,6 %) et la plus faible en Afrique (11,4 %)
  • L’astigmatisme est le plus élevé dans les Amériques et en Asie du Sud-Est (45,6 % et 44,8 %)

Aux États-Unis en particulier :

  • Myopie : 41,6 % dans l’ensemble, avec une prévalence de 33,1 % chez les plus de 20 ans.
  • Myopie sévère : prévalence de 6,5 %.
  • Hypermétropie : prévalence de 3,6 %.
  • Astigmatisme : prévalence de 36,2 %.

Cette répartition nous apprend quelque chose d’important : la myopie augmente rapidement (en particulier chez les enfants), l’astigmatisme est extrêmement courant et l’hypermétropie tend à être moins fréquente dans les populations modernes.

Les tendances historiques montrent un changement spectaculaire. En 1993, la prévalence mondiale de la myopie n’était que de 10,4 %. En 2016, elle avait plus que triplé pour atteindre 34,2 %. L’analyse de méta-régression montre une augmentation constante et accélérée sur plus de 20 ans.

Les projections pour l’avenir sont encore plus spectaculaires. La myopie devrait passer de 1,4 milliard de personnes en 2020 à 4,8 milliards en 2050. La myopie forte, suffisamment grave pour augmenter considérablement les risques de décollement de la rétine, de glaucome et d’autres affections menaçant la vision, devrait atteindre une prévalence de 24 % dans plus de 120 pays d’ici 2050.

Ce ne sont pas que des statistiques. Elles représentent des personnes qui auront besoin de lunettes, de lentilles de contact ou d’une chirurgie réfractive. Elles représentent des enfants que leurs parents emmèneront chez l’ophtalmologue plus tôt et plus souvent que les générations précédentes. Elles représentent des adultes qui auront besoin de prescriptions plus fortes et de mises à jour plus fréquentes.

Pour les cabinets qui gèrent cette complexité, des systèmes efficaces ne sont pas facultatifs. La plateforme complète de Glasson intègre les résultats des examens, l’historique des prescriptions, la sélection des verres, la gestion des stocks et la communication avec les patients, garantissant ainsi que rien ne passe entre les mailles du filet lorsque vous gérez un nombre croissant de patients aux besoins de plus en plus complexes.

Données démographiques du marché et tendances futures

Le secteur de la correction visuelle connaît des changements aussi spectaculaires que le paysage clinique.

Par tranche d’âge à l’échelle mondiale :

  • Plus de 60 ans : 45 % ont besoin de lunettes
  • 45-59 ans : 26 % ont besoin de lunettes
  • 18-44 ans : 21 % ont besoin de lunettes
  • Moins de 18 ans : 8 % ont besoin de lunettes (mais ce chiffre augmente rapidement)

Parmi les porteurs de lunettes :

  • 61 % sont myopes
  • 22 % sont hypermétropes
  • Les femmes ont toujours été plus nombreuses que les hommes à porter des lunettes, mais l’écart se réduit.

Le marché mondial des soins de la vue a atteint 20,3 milliards de dollars en 2021 et devrait atteindre 41,3 milliards de dollars d’ici 2031, soit un taux de croissance annuel composé de 7,4 %. L’industrie de la lunetterie dans son ensemble devrait représenter entre 155 et 201 milliards de dollars à l’échelle mondiale en 2025, les lunettes générant 69 % des revenus.

Quels sont les moteurs de cette croissance ?

Tout d’abord, l’augmentation du temps passé devant les écrans et l’utilisation des appareils numériques. Nous ne reviendrons pas à l’époque d’avant les smartphones, les ordinateurs portables et les tablettes. Au contraire, les écrans sont de plus en plus omniprésents. Chaque année d’exposition aux écrans pendant la petite enfance semble augmenter le risque de myopie.

Deuxièmement, la réduction des activités de plein air pendant les années critiques du développement. Les enfants d’aujourd’hui passent beaucoup moins de temps à l’extérieur que les générations précédentes. Le mode de vie urbain, les préoccupations en matière de sécurité, les activités structurées et les divertissements sur écran contribuent tous à la prédominance du temps passé à l’intérieur.

Troisièmement, l’impact durable de la COVID-19. La pandémie a contraint des millions d’enfants à suivre un enseignement à distance pendant de longues périodes, avec un temps passé à l’extérieur réduit au minimum. La myopie a fortement augmenté en 2020-2021, et les taux ne sont pas revenus à leur niveau d’avant la pandémie.

Quatrièmement, le vieillissement de la population dans les pays développés. La génération des baby-boomers atteint aujourd’hui l’âge de 60 à 70 ans, période propice à la presbytie, à la cataracte et à d’autres changements visuels liés à l’âge. Cette explosion démographique entraîne une demande soutenue en matière de correction visuelle.

Cinquièmement, l’amélioration du niveau de vie dans les pays en développement. Avec l’essor de la classe moyenne en Asie, en Afrique et en Amérique latine, de plus en plus de personnes ont les moyens de se payer des examens ophtalmologiques et des lunettes. L’écart entre les besoins et l’accès aux soins se réduit progressivement.

Les innovations technologiques transforment les possibilités offertes par les lunettes :

  • Verres filtrant la lumière bleue pour réduire la fatigue oculaire liée à l’utilisation des écrans (bien que leur efficacité reste controversée)
  • Verres haute définition réduisant les aberrations
  • Verres progressifs et multifocaux offrant des zones claires plus larges et une adaptation plus facile
  • Lunettes intelligentes intégrant des écrans, des caméras ou des informations tête haute
  • Revêtements avancés résistants aux rayures, antireflets, protégeant des UV et facilitant le nettoyage

Cependant, les problèmes d’accessibilité persistent. Les disparités importantes entre les pays à revenu élevé et les pays à faible revenu ne montrent aucun signe d’amélioration rapide. Les femmes et les personnes âgées des régions en développement sont confrontées aux pires disparités en matière d’accès. La pénurie critique en Afrique subsaharienne ne sera pas résolue sans une intervention et des investissements ciblés.

Pour les cabinets d’optique, ces tendances signifient :

  1. Une augmentation du nombre de patients, en particulier parmi les enfants et les personnes âgées
  2. Des prescriptions plus complexes à mesure que la myopie progresse et que la presbytie se développe
  3. Des attentes plus élevées en matière de technologie, de service et de commodité
  4. Une concurrence accrue, les détaillants en ligne et les grandes surfaces élargissant leur offre en matière d’optique
  5. Un besoin d’efficacité pour servir davantage de patients sans sacrifier la qualité ni épuiser le personnel

C’est là que les systèmes de gestion de cabinet cessent d’être facultatifs et deviennent essentiels. L’approche globale de Glasson, qui va de la prise de rendez-vous à la documentation des examens, en passant par la gestion des stocks et la communication avec les patients, garantit à votre cabinet une croissance durable tout en conservant la touche personnelle qui fidélise les patients.

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Ce que cela signifie pour les cabinets d’optique

Nous avons donc établi qu’environ la moitié à trois quarts des habitants des pays développés ont besoin d’une correction visuelle, les lunettes étant le choix dominant. Nous savons que la myopie explose chez les enfants, que la presbytie touche presque tout le monde à terme et que l’accès mondial reste inégal. Qu’est-ce que tout cela signifie concrètement pour votre cabinet un mardi après-midi, lorsque la salle d’attente est pleine ?

Premièrement, le dépistage de la santé de la population est plus important que jamais. Vous ne voyez pas seulement des patients qui savent qu’ils ont besoin de lunettes, vous identifiez des erreurs de réfraction non diagnostiquées, vous suivez la progression de la myopie chez les jeunes et vous détectez la presbytie à un stade précoce. Chaque interaction avec un patient est une occasion d’empêcher l’aggravation des problèmes de vision dus à la négligence.

Deuxièmement, les soins oculaires pédiatriques ne sont plus une petite partie du cabinet d’optique. Il s’agit d’un domaine en pleine croissance qui exige des compétences, des équipements et une communication spécialisés. Les parents s’inquiètent de la myopie. Ils voient les gros titres sur le temps passé devant les écrans et les activités en plein air. Ils veulent des conseils fondés sur des preuves, et pas seulement des lunettes plus fortes chaque année. Les cabinets qui peuvent proposer des stratégies de contrôle de la myopie en plus de la correction traditionnelle se démarqueront.

Troisièmement, l’efficacité ne consiste pas à rogner sur les coûts, mais à bien servir un plus grand nombre de personnes. Lorsque 75 % de la population locale a besoin d’une correction visuelle, les patients potentiels ne manquent pas. La question est de savoir si vous pouvez gérer ce volume. Les longs délais d’attente, les dossiers désorganisés, les ruptures de stock de prescriptions courantes et les problèmes de communication font fuir les patients. La plateforme intégrée de Glasson répond systématiquement à ces problèmes, aidant les cabinets à se développer sans perdre le contact personnel qui fait la particularité des cabinets d’optique indépendants.

Quatrièmement, les données deviennent votre avantage concurrentiel. Vous disposez d’informations sur les prescriptions courantes dans votre communauté, les tranches d’âge qui ont besoin de quels services, le moment où les patients ont généralement besoin d’une mise à jour, les produits qui se vendent et ceux qui restent en rayon. Les outils statistiques de Glasson transforment ces informations en données exploitables, vous aidant à prendre des décisions plus éclairées sur tous les aspects, du personnel à l’inventaire en passant par le marketing.

Cinquièmement, la communication permet de fidéliser les patients. Entre deux visites, la vie continue. Les enfants grandissent, les ordonnances changent, les lunettes se cassent. Les rappels automatisés et le contenu éducatif permettent à votre cabinet de rester présent dans l’esprit des patients, réduisent les absences et vous positionnent comme une ressource fiable plutôt que comme un simple endroit où les gens se rendent tous les deux ans lorsqu’ils y sont obligés.

Les statistiques que nous avons examinées ne sont pas abstraites : elles concernent vos patients, votre communauté, votre entreprise. Comprendre ces tendances vous aide à mieux les servir, à vous développer de manière plus durable et à bâtir un cabinet qui prospère alors que les besoins mondiaux en matière de correction de la vue continuent d’augmenter.

Analyse mondiale du marché de la lunetterie avec visualisation de données sur une carte du monde

Foire aux questions

Quel pourcentage de Canadiens portent des lunettes de vue ?

Entre 76 % et 82 % des Canadiens utilisent une forme ou une autre de correction visuelle, notamment des lunettes de vue, des lunettes de lecture, des lunettes de soleil correctrices et des lentilles de contact. Une étude longitudinale canadienne sur le vieillissement a révélé que 86 % des Canadiens âgés de 45 à 85 ans portent des lunettes ou des lentilles de contact. Parmi les utilisateurs de lunettes de vue, 48 % ont effectué un achat au cours de l’année écoulée, ce qui indique une utilisation active et continue.

Combien de personnes au Canada portent des lunettes par rapport aux lentilles de contact ?

Les lunettes sont nettement plus nombreuses que les lentilles de contact au Canada. Bien que les ratios spécifiques ne soient pas mesurés de manière définitive, les données du marché et les habitudes d’achat suggèrent qu’environ 60 à 65 % des Canadiens portent régulièrement des lunettes, tandis que seulement 10 à 15 % portent des lentilles de contact. Les lentilles de contact connaissent un taux d’abandon élevé : 47 % des nouveaux porteurs de lentilles de contact les abandonnent au cours des deux premiers mois. De plus, 87 % des Canadiens préfèrent acheter leurs lunettes dans des magasins physiques plutôt qu’en ligne, et 34 % de ceux qui ont essayé d’acheter des lunettes en ligne sont retournés dans un magasin physique pour leur prochain achat.

Quel est l’âge moyen des personnes qui portent des lunettes pour la première fois au Canada ?

L’âge le plus courant pour porter des lunettes pour la première fois se situe entre 6 et 12 ans. Une étude canadienne montre que la prévalence de la myopie n’est que de 6 % chez les enfants âgés de 6 à 8 ans, mais qu’elle grimpe de façon spectaculaire à 28,9 % chez ceux âgés de 11 à 13 ans. Cela représente la période critique où la plupart des enfants qui ont besoin de lunettes sont diagnostiqués pour la première fois. Cependant, certains adultes découvrent leurs problèmes de vision plus tard, en particulier vers l’âge de 40 ans, lorsque la presbytie se développe. Environ 16 % des Canadiens avaient plus de 31 ans lorsqu’ils ont passé leur premier examen de la vue, ce qui suggère un dépistage tardif dans certains cas.

Quel pourcentage de la population mondiale porte des lunettes ?

Environ 4 milliards de personnes dans le monde portent des lunettes de vue, ce qui représente environ 57 % de la population mondiale. Cependant, ce pourcentage varie considérablement selon les régions et les niveaux de revenus. Les régions à revenu élevé comme l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et l’Asie de l’Est affichent des taux compris entre 60 et 80 %, tandis que l’Afrique subsaharienne n’affiche qu’une couverture de 27 à 30 %, malgré des besoins similaires en matière de correction. La couverture mondiale effective des erreurs de réfraction n’est que de 65,8 %, ce qui signifie que de nombreuses personnes qui ont besoin de lunettes n’y ont pas accès.

Quel pourcentage de la population porte des lunettes ?

Les pourcentages de la population varient considérablement selon les pays et les régions. Aux États-Unis, 64 % des adultes portent des lunettes de vue (sur les 75 % qui ont besoin d’une correction). Le Japon est en tête au niveau mondial avec 73,9 %. La Suisse affiche un taux de 67,7 %, l’Allemagne de 63,5 % et la Belgique de 70 %. Au Royaume-Uni, ce chiffre est de 59 %, tandis qu’en France, il n’est que de 29,5 %. Dans les régions en développement, le pourcentage de personnes portant des lunettes est beaucoup plus faible, non pas parce que moins de personnes en ont besoin, mais parce que l’accès est limité. L’Inde affiche un taux de 29 %, l’Afrique du Sud de 14,6 % et l’Afrique subsaharienne dans son ensemble d’environ 27 à 30 %.

Pourquoi les taux de myopie augmentent-ils de manière si spectaculaire chez les enfants ?

Plusieurs facteurs sont à l’origine de l’épidémie de myopie chez les enfants. L’augmentation du temps passé devant les écrans et le travail de près (lecture, ordinateurs, téléphones) entraînent une focalisation prolongée de près qui semble déclencher une croissance excessive de l’œil. La réduction du temps passé à l’extérieur supprime les effets protecteurs de l’exposition à la lumière naturelle et de la vision de loin. La pandémie de COVID-19 a accéléré ces tendances, les enfants passant beaucoup plus de temps à l’intérieur pendant les années critiques de leur développement. La prédisposition génétique joue un rôle, en particulier dans les populations d’Asie de l’Est, mais les facteurs environnementaux expliquent pourquoi les taux ont triplé en seulement trois décennies, ce qui est beaucoup trop rapide pour être uniquement dû à la génétique.

Y a-t-il plus de femmes ou d’hommes qui portent des lunettes ?

À l’échelle mondiale et dans la plupart des pays développés, les femmes sont légèrement plus nombreuses que les hommes à porter des lunettes. Aux États-Unis, 49 % des femmes portent uniquement des lunettes, contre 46 % des hommes. Cependant, l’écart se réduit. La différence la plus significative entre les sexes apparaît dans la flexibilité : 14 % des femmes alternent entre lunettes et lentilles de contact, contre 10 % des hommes, ce qui suggère que les femmes considèrent la correction de la vue comme adaptable à différentes situations. Dans les pays en développement où l’accès est limité, les femmes sont beaucoup moins susceptibles de porter des lunettes, même si elles en ont besoin, non pas en raison d’une prévalence moindre des erreurs de réfraction, mais en raison des obstacles économiques et sociaux qui entravent l’accès aux soins oculaires.

Quelle est la différence entre la myopie et la presbytie ?

La myopie (vision de près) signifie que vous voyez clairement les objets proches, mais que les objets éloignés apparaissent flous. Elle se développe généralement pendant l’enfance ou l’adolescence en raison d’un globe oculaire trop long ou d’une cornée trop courbée. La presbytie est une perte de la capacité de mise au point de près liée à l’âge qui touche tout le monde à un moment donné, généralement vers 40-45 ans. Elle survient parce que le cristallin de l’œil devient moins souple et ne peut plus changer de forme pour faire la mise au point sur les objets proches. Il est possible de souffrir des deux troubles simultanément : une personne myope depuis l’enfance développera une presbytie à l’âge mûr et aura peut-être besoin de lunettes à double foyer ou de verres progressifs.

À quelle fréquence dois-je remplacer mes lunettes ?

Les professionnels de la vue recommandent généralement des examens complets de la vue tous les un à deux ans pour les adultes, et plus fréquemment pour les enfants atteints de myopie progressive et les personnes âgées dont la vision change. Remplacez vos lunettes lorsque votre prescription change, lorsque la monture est cassée ou devient inconfortable, ou lorsque les verres sont rayés ou endommagés. Certaines personnes dont la prescription est stable conservent les mêmes lunettes pendant plusieurs années. Cependant, les données canadiennes montrent un cycle de remplacement médian de 24 mois, tandis que les Américains ont tendance à remplacer leurs lunettes plus fréquemment, tous les 12 à 18 mois. La couverture d’assurance permet souvent un remplacement tous les ans ou tous les deux ans, ce qui peut être une bonne référence si votre vision change.

Puis-je acheter des lunettes en ligne aussi efficacement qu’en magasin ?

Les lunettes en ligne peuvent convenir si vous disposez d’une ordonnance récente et précise (y compris la mesure de la distance pupillaire) et que vous comprenez la taille et l’ajustement des montures. Cependant, 87 % des Canadiens préfèrent acheter leurs lunettes en magasin, et 34 % de ceux qui ont essayé l’achat en ligne sont retournés dans un magasin physique pour leur prochaine paire. Les achats en magasin permettent un ajustement professionnel, des réglages immédiats, la vérification du centrage correct des verres par rapport à vos yeux et une aide pour choisir des montures qui s’harmonisent avec la forme de votre visage. Pour les ordonnances complexes (fortes corrections, verres progressifs, correction prismatique), un ajustement en personne est fortement recommandé. Les options en ligne conviennent mieux aux ordonnances simples et aux paires de secours.

Tout le monde aura-t-il besoin de lunettes à un moment donné ?

Pas tout le monde, mais la grande majorité. La presbytie touche 83 à 89 % des personnes âgées de plus de 45 ans, de sorte que presque tout le monde a besoin de lunettes de lecture à un moment donné, même s’il n’a jamais eu besoin de correction pour la vision de loin. Si l’on ajoute à cela la prévalence croissante de la myopie (qui touche aujourd’hui 1 enfant sur 3 dans le monde), le pourcentage de personnes ayant besoin de lunettes continue d’augmenter. Certaines personnes conservent une excellente vision tout au long de leur vie (on estime que 15 à 25 % n’ont jamais besoin de correction), mais elles constituent de plus en plus l’exception plutôt que la règle.


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